Insoutenable

Contexte : l'an dernier, dans mon amphi, y'avait
un joli petit bout de nana qui me cherchait tant qu'elle pouvait. Le
genre qui n'a pas froid aux yeux et qui a la langue bien pendue.

Un jour je lui ai écris le "poème" suivant et j'avais résolu de le mettre, anonyme, sur son bureau à la pause.

Conclusion ? Cet enfoiré de prof n'a jamais fait de pause et ça me fait bien chier !!!


Insoutenable

Qu'il me soit permis, douce inconnue, de te livrer mes pensées.
Utile au poète comme aux gens de rien, la muse
Attendrit le coeur le plus dur, le laissant étonné,
Ne donnant aucune chance à son déni et à sa ruse.
D'aucuns, plus courageux, l'affrontent et lui écrivent

Ecoutant leur folie, seule qui ne leur aie jamais donné de regrets :
S'il faut vivre, se disent-ils, autant en profiter !
Tout ceci bien sûr doit te paraître platitude discursive,

Car sage comme tu es, à tes yeux je suis un pêcheur
Et toi tu suis les voies du Seigneur.

Que je me trompe est bien sûr à envisager,
Un signe suffira à me rassurer.

Oh bien sûr, l'espoir en moi n'est pas grand !
Ne serait-ce pas déjà arrivé ?

Bien que parfois, ton regard me paraisse accueillant
A ta bouche je sais ne pouvoir me fier.
Il me semble tant qu'elle est en accord avec mon rêve inavouable
Seul un prêtre pourrait absoudre mon âme coupable.
Es-tu d'accord pour mettre fin à cette attente insoutenable

?

un seul mot (non, deux) :
bravo
wouahou
bizzzzzzzzzzzzzz[b]